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L'anxiété est l'un des motifs le plus courant de consultation en cabinet de psychologue, psychothérapeute ou psychanalyste. Certains le nomment stress. On peut sortir d'une anxiété en accueillant ses émotions, en se libérant de croyances et en modifiant petit à petit ses comportements. La thérapie brève peut-être très efficace tout comme les TCC. Je vais vous illustrer ici ce qui peut se cacher derrière une anxiété. Pour plus d'information ou pour vous libérer d'une anxiété, prenez RDV en ligne ici (téléconsultation possible).
© Pexels.com - Sortir d'une anxiété c'est possible, en voici des clés et astuces.
Qu'ai-je appris de ma pratique au cabinet ?
La plupart du temps l'anxiété est le fruit d'un nœud entre le corps psychique, limbique et comportemental. C'est à dire que le sujet n'arrive plus à agir, coincé entre trois centres de décisions automatiques :
1) les croyances,
2) les émotions,
3) les habitudes comportementales.
Le travail pour sortir de l'anxiété peut se faire de concert en prenant en compte, pour le psychologue, psychothérapeute ou psychanalyste, chacune des trois dimensions : mental, limbique-coporel, et comportemental.
L'entretien de psychothérapie permet de convoquer les trois dimensions :
1) les croyances par le langage,
2) les émotions en questionnant le ressenti du client/patient afin d'amener à la conscience ce corps souvent négligé (surtout par notre personnalité névrotique),
3) le comportement en questionnant "comment" le sujet fait ou "comment" il va faire autrement.
Voici un exemple clinique pour illustrer et vous permettre de prendre du recul.
© Pexels.com - Le cas Barbara : derrière son anxiété se cache en fait le besoin d'exister, de s'affirmer et d'occuper sa place dans ce monde.
Le cas Barbara
Barbara vient consulter parce qu'elle dit avoir du stress, et qu'elle veut en sortir. L'échange permet de préciser ce stress et d'identifier une émotion derrière le stress qui est en fait la peur. Barbara a en effet très peur, ça se voit dans sa façon de parler et de tenir sur sa chaise lorsque le silence se fait trop long. Barbara peut ressentir de la tristesse mais elle ne sait pas la nommer, même quand ses yeux deviennent rouge. Elle possède un analphabétisme émotionnel. Cela est compliqué à nommer, et Barbara fini par accepter cela, afin de faire plaisir à l'autre, lorsqu'elle doit prendre conscience qu'elle ne peut plus le cacher.
Plus tard, un autre entretien permettra de mettre en évidence que Barbara est perçue comme quelqu'un de très gentille. Et elle y accorde beaucoup d'importance. Lorsque j'ai demandé à Barbara à quand remonte la dernière fois qu'elle s'est mise en colère ; elle m'a regardé avec des grands yeux et n'a pas su répondre.
La source du "stress" de Barbara se précise. Barbara a visiblement peur, traverse des crises d'anxiété. Elle s'interdit le fait de se mettre en colère. Pourquoi ? Parce qu'il y a une croyance ; une émotion qui bloque ; une habitude bien ancrée.
Bloquer une émotion, c'est comme bloquer la sensation de faim. Si on bloque la sensation de faim, on peut ne plus manger, développer des carences, mettre le corps à l'épreuve puis en mourir. Il en est exactement de même pour les émotions de peur, de colère de tristesse et de joie. Et même toutes les variantes !
© Pexels.com - Les émotions ne sont pas positives ou négatives. Ca c'est le mental qui juge. Au mieux, une émotion est agréable ou désagréable. Dans tous les cas elles sont positives, car elles sont nécessaires. Pour qui a appris à les identifier, elles sont de fabuleux indicateurs pour agir en conscience d'une façon qui soit écologique pour soi et les autres.
Dans un premier temps, le travail consiste alors à mettre en évidence le fait que Barbara adopte naturellement un comportement de fuite dans sa communication avec les autres.
Dans un second temps, le travail consiste à évoquer des situations ou Barbara aimerait apprendre à s'exprimer et recréer de façon fictive la situation en cabinet. C'est ce qu'on appelle un exerce de projection ou de visualisation. Très utilisé en Gestalt thérapie, hypnose, coaching, aussi bien pour guérir que pour augmenter la performance du sujet qui consulte.
Dans un troisième temps, il s'agit de suivre l'évolution avec la pratique du terrain entre les séances de psychothérapie ou de coaching, afin d'ancrer l'apprentissage.
Plus Barbara arrive à prendre sa place, à s'affirmer, à s'accorder de l'importance, plus elle gagne en estime d'elle même, plus elle se libère de peurs et tensions. Alors bien sûr, chaque première fois est effrayante et demande plus d'énergie. C'est comme faire décoller une fusée, le pic d'énergie est nécessaire les premières secondes. Puis avec le temps Barbara prendra sa place de plus en plus facilement.
© Charles CROUZAT - Psychologue - Psychanalyste - Lille - Villeneuve d'Ascq
Charles CROUZAT - Votre Psychologue - Psychanalyste
Mes clients / patients qui sont venus me consulter, m'ont permis de prendre conscience que moi aussi j'ai des peurs, et dans certains cas des angoisses. Ils m'ont permis de sortir de l'ignorance et du déni.
Par exemple lors du confinement, j'ai pu identifier une angoisse très discrète et subtile. Cette angoisse j'ai tendance à la masquer en me dirigeant vers le frigo pour sortir une mousse au chocolat, ou en sortant une tablette de chocolat du placard. Je pose aujourd'hui que nous avons tous des angoisses, et que nos dépendances / addictions sont liées à un besoin de sécurité. Nous pouvons sublimer une angoisse en accueillant l'instant présent et en respirant avec, même si cela est désagréable.
Je reçois adulte et adolescents, principalement des professions intellectuelles de cadres, ingénieurs, managers, dirigeants, médecins, avocats sur Lille sur mon lieu de résidence. Vous pouvez prendre RDV en ligne ici ou me contacter par téléphone.