"Comment faire pour être heureux ? Comment se libérer de la peur et des doutes ?"
Comme il y a un lien indéniable entre la psychothérapie et le malaître (mal-être), c'est qu'il y a un lien évident entre la psychothérapie et le bien-être (bien-naître) !
Je vous présente ici, en résumé, ma vision de la psychothérapie existentielle, ou encore la psychologie des profondeurs et quel enseignement elle nous donne pour sortir de nos dépressions, peurs et schizophrénies pour vivre mieux.
Principalement guidé par une vision matérialiste, et mécanistique de la vie, nous cherchons souvent à sortir de nos troubles (anxiété, stress, peurs, TOC, dépression, dépendances affectives ou alimentaires ou à l'alcool, le sexe, la drogue...) par des solutions qu'il suffirait d'appliquer sans prendre conscience de qui je suis et sans me poser la question si simple et si complexe "qui suis-je ?".
© Yaroslav Shuraev - Qui suis-je ?
De ma courte expérience de vie et de pratique en psychothérapie, j'interprète la somatisation du corps humain, non comme un mal, mais comme un signal de l'inconscient envoyé au conscient pour inviter ce dernier à se saisir de son pouvoir d'agir et se transformer.
Quand bien même il y a un axe structurel (cognitif, cérébral...) qui puisse impliquer un trouble, et qu'il puisse être tentant de se dire "je ne peux rien faire, je suis comme ça", je défends l'idée que la philosophie de l'action permet de guérir.
C'est donc en accueillant ce qui Est, ce qui se joue en Soi (trouble, rapport à la vie), et en osant écouter sa petite voix (voie) intérieure pour agir que l'on peut venir déjouer les pronostics défendus par l'axe structuraliste.
Nous sommes des êtres de matière, cela nous le savons tous. Nous sommes aussi des êtres spirituels ! Et ce dernier, nous le savons moins. Le matérialisme est une vue de l'esprit intéressante, mais aussi réduite et restrictive, qui amène la médecine à traiter l'homme comme un système mécanique où il faudrait remplacer un organe défaillant, pour qu'il aille mieux. Cela fonctionne et fait ces preuves. Seulement nous devrions aller plus loin. En nous enfermant dans le dogme du matérialisme nous ignorons alors le pouvoir de l'intention et de l'esprit sur le corps physique. Nous occultons encore trop souvent la spiritualité de l'être humain et son pouvoir latent. Bien qu'un exemple ne puisse pas à lui seul servir à établir une règle générale, il nous invite à repenser les choses, et peut suffir à contredire une loi générale déjà établie (ici la domination du structuralisme). Stephen Hawking, par exemple, fait partie de ces hommes qui ont déjoué les pronostics vitaux donnés par la médecine structuraliste occidentale.
© Karolina Grabowska - L'homme est heureux et se porte bien dans la mesure où il assume ce qu'il Est et qu'il l'incarne pleinement.
Certains philosophes défendent l'idée que l'Homme est un être déterminé. Spinoza fait partie de ceux-là. Pour ce dernier, l'Homme est heureux et se porte bien, dans la mesure où il assume ce qu'il Est, et qu'il l'incarne pleinement.
A ne pas confondre et glisser vers une philosophie de l'inaction ! Erreur que l'on pourrait rapidement commettre en pensant au déterminisme ! Quelqu'un pourrait nous demander : "Si je suis déterminé, à quoi bon agir et choisir ?". Ce à quoi il nous faudrait répondre : "Justement parce que le déterminisme est un axe de vie que l'Homme doit rencontrer, et rechercher !". Ce qu'en Orient on nomme le Dharma. Ca nous tombe pas forcément dessus ! Cela signifie que par les choix que je fais dans la vie, je peux m'en éloigner ou m'en rapprocher (par la loi du Karma). Selon moi, l'Homme est un être déterminé qui se cherche. La rencontre entre un conscient et un inconscient. Et si parfois notre conscient ne sait pas où chercher, il lui suffit d'être attentif aux signes que lui renvoie son inconscient... Ces signes peuvent être des images, des rêves, des pensées soudaines, des sensations/émotions soudaines, des intuitions, etc...
© Spencer Davis - Je me porte bien dans la mesure où je peux exercer sur mon environnement un effet qui peut le modifier pour me permettre d'être en accord avec ma nature profonde
Pour aller plus loin dans cette philosophie de l'action, qui défend l'idée que je me porte bien dans la mesure où je peux agir et (me) transformer, pensée emprunte au médecin Canguilhem. Je le tempèrerais en précisant que je me porte bien dans la mesure où je peux exercer sur mon environnement un effet qui peut le modifier pour me permettre d'être en accord avec ma nature profonde.
Il y a donc un double mouvement qui se joue en nous, entre vouloir à tout prix modifier l'environnement en omettant de se transformer soi (ce n'est pas bon). Tout comme omettre de transformer son environnement, en se repliant sur soi-même et en ne cherchant qu'à se transformer soi. Nous retrouvons ici, ce que les sagesses orientales nomment probablement : la voie du milieu.
© Charles Crouzat - Psychologue, Psychanalyste et Coach professionnel
Charles Crouzat est psychologue à Lille et Villeneuve d'Ascq, psychanalyste et coach professionnel. Il a déjà vécu des expériences irrationnels, dans son enfance, ce que l'on peut nommer des sorties de corps partielles, autour de 4 à 7 / 8 ans. Ces expériences, parfois répétées, arrivaient principalement le soir, encore éveillé. N'ayant jamais été compris ni accueilli la dedans, j'ai longtemps redouté ces expériences, et voulais les éviter. J'ai appris à les étouffer. Aujourd'hui, adulte, à de rares occasions j'ai su expérimenter des réminiscences des ces sensations lors de mon parcours lors de ma reprise d'étude en psychologie. Alors beaucoup plus tolérant avec moi même, et moins effrayé, j'étais prêt à accueillir ces étranges sensations corporelles, que mon mental ne savait pas expliquer. La rencontre avec la psychologie des profondeurs m'a implicitement donné la permission d'accueillir cela.
Comment se manifestaient les sensations de cette "sortie partielle du corps physique ?". Par une distanciation. En premier lieu c'est comme si je partais au fond de moi même, absorbé. Mes sens se trouvaient distendus. J'entendais les sons de façon très lointains, avec presque un bourdonnement. Tout ce que je voyais me paraissait loin. C'est comme si je regardait à l'envers à travers une lunette. Je me rappelle l'avoir vécu en présence de ma mère et lui décrire. A un moment je lui demandais même "tu entends ce son ?", mais elle n'entait rien. Je la voyais me regarder inquiète, mais cela ne m'inquiétais pas, je me sentais absorbé par ce vécu étrange. Enfin la dernière sensation qui me marquait et dont je me souviens 30 ans après sont celle du corps physique. Il me paraissait lourd. La sensation était particulièrement marquante au niveau de mes mains. C'est comme s'il m'était impossible de les soulever, et que je les regardais de loin.
Ces épisodes corporels marquaient, dans ma conscience la venue d'une peur, et m'informait que ce soir j'allais rêver de ce même rêve qui me troublait et tourmentait. Il y avait des époques, où il ne se passait pas une nuit sans que je fasse ce mauvais rêve. Un rêve étrange, où mes sens étaient comme ceux décrits éveillés. Parfois le rêve commençait éveillé. Je me sentais en danger, avec le devoir de faire quelque chose, mais je ne savais pas quoi. Le temps passait, et l'urgence se faisait de plus en plus oppressante, jusqu'à l'apparition d'une ombre, gigantesque, face à moi, me disant "c'est trop tard". A la fois glacé et confiant, je me réveillais complètement bouleversé.
Je reçois en présentiel, pour de la psychothérapie et du coaching sur Lille ou Villeneuve d'Ascq. Vous pouvez prendre RDV en ligne, ou me contacter par téléphone ou email.
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